6 à 12 instruments
Danse Mécanique pour six musiciens (2003)
Diner spectacle avec une mise en scène et vidéo, pour une plasticienne qui peint en temps réel et 12 musiciens autour d’une table avec un chef d’orchestre (2012)
12 instruments et plus
Sinuous Voices pour dix-sept à vingt musiciens (2004)
Ça tourne ça bloque pour dix instruments et électronique (2008)
B-low Up pour dix-sept instruments (2010)
Piano(s) et orchestre
Dusty Rusty Hush pour orchestre symphonique (2007)
Endless Steps pour orchestre symphonique (2008)
Nôise pour vingt-sept instruments (2010)
Œuvres mixtes
Ça tourne ça bloque pour dix instruments et électronique (2008)
Années 2000
Danse Mécanique pour six musiciens (2003)
Sinuous Voices pour dix-sept à vingt musiciens (2004)
Dusty Rusty Hush pour orchestre symphonique (2007)
Endless Steps pour orchestre symphonique (2008)
Ça tourne ça bloque pour dix instruments et électronique (2008)
Années 2010
B-low Up pour dix-sept instruments (2010)
Nôise pour vingt-sept instruments (2010)
Diner spectacle avec une mise en scène et vidéo, pour une plasticienne qui peint en temps réel et 12 musiciens autour d’une table avec un chef d’orchestre (2012)
10 à 20 minutes
B-low Up pour dix-sept instruments (2010)
Danse Mécanique pour six musiciens (2003)
Sinuous Voices pour dix-sept à vingt musiciens (2004)
Ça tourne ça bloque pour dix instruments et électronique (2008)
Endless Steps pour orchestre symphonique (2008)
20 à 30 minutes
Dusty Rusty Hush pour orchestre symphonique (2007)
30 minutes à 1h
Nôise pour vingt-sept instruments (2010)
Diner spectacle avec une mise en scène et vidéo, pour une plasticienne qui peint en temps réel et 12 musiciens autour d’une table avec un chef d’orchestre (2012)
Ondrej Adamek
1979-
République tchèque
Biographie
"Ondřej Adámek obtient un diplôme de composition à l'académie de musique de Prague ainsi qu’un prix de composition en 2006 au Conservatoire national supérieur de Paris où il étudie également l’électroacoustique, l’orchestration, l’improvisation, l’analyse et la musique indienne.
Il compose des œuvres pour orchestre et ensemble ainsi que de la musique mixte et s’inspire de différentes cultures (Bali, Nouvelle Calédonie, Japon), menant un travail particulièrement détaillé sur le son instrumental et la voix./.../" Source (Brahms/IRCAM)
Ondrej Adamek et le piano
"J'écris une partie pour le piano dans quasiment toutes mes pièces pour ensemble ou orchestre.
Le musicien, souvent, ne joue pas seulement sur le clavier, mais aussi dans les cordes de l’instrument. Dans la pièce B-low Up que j'ai écrite pour le Klangforum Wien, c'est un percussionniste qui joue dans les cordes du piano : à certains moments il crée des sons inhabituels, à d'autres, il modifie le son du piano joué par le pianiste.
Le piano est pour moi un instrument merveilleux grâce à son système d’étouffoirs contrôlés par la pédale. C’est un vrai instrument de l’espace où d’une manière mécanique nous obtenons l’effet de réverbération qui renforce ou rend intéressant beaucoup d’effets sonores.
Cette réverbération naturelle m’a fasciné depuis mon enfance et je suis sûr que beaucoup d’enfants se mettent à crier ou à chanter dans le piano en enfonçant la pédale et ils ont l’impression de se trouver dans une énorme cave ou cathédrale car la réverbération de toutes les cordes renvoie le son, même si de manière légèrement colorée.
Dans mes partitions, le piano est utilisé soit d’une manière pianistique classique, soit plus souvent, il devient un autre instrument. Il peut devenir une harpe mais une harpe avec une énorme réverbération. Il peut être une harpe désaccordée, si l'on joue pizzicato dans les cordes, derrière le chevalet. Il peut devenir un instrument à cordes, si l'on joue un son entretenu à l’aide d’un fil de canne à pêche bien colophané qui entoure une corde. Le piano peut devenir une sorte de cymbalum, si l'on joue avec des baguettes en frappant les cordes. Le piano peut devenir une sorte d’orchestre de cloches à vaches ou de gongs ou voir un gamelan, si on prépare les cordes en mettant des objets entre les cordes. Le piano peut être une percussion qui grâce à la réverbération rappelle des percussions dans des espaces sacrés en Asie, si on frappe le cadre métallique avec des baguettes douces en enfonçant la pédale.
En frottant les cordes avec des bocaux en verre, le son du piano se rapproche d'un bruit de souffle ou de respiration. Si on joue sur le clavier, mais en pressant un objet lisse contre les cordes, on obtient des glissandi qui avec la réverbération ont une couleur très nostalgique. Un tremolo avec des baguettes très douces sur les cordes graves produit l'effet d’un tremolo de la grosse caisse. En étouffant les cordes à leur extrémité avec la pulpe du doigt et en jouant les mêmes notes sur le clavier, on obtient un son très doux et sec qui ressemble à une cora africaine.
Dans le piano, il y a une infinité de possibilités sonores, l’invention de la réverbération contrôlée par la pédale liée aux étouffoirs est tout simplement incroyable, elle a influencé l’orchestration classique, la recherche électroacoustique et elle donne du charme à tous les bruits que nous pouvons trouver dans le piano.
Le seul obstacle est que, pour chaque marque de piano, la construction du cadre métallique intérieur est différente et que ,donc, chaque piano offre une accessibilité différente au segments de ses cordes. Steinway notamment, le piano que l'on trouve le plus souvent dans les salles de concert, a un cadre renforcé et le nombre de ses cordes accessibles est beaucoup plus limité. Les cordes sont souvent plus accessibles non pas du côté du pianiste mais du côté de la queue du piano, raison pour laquelle je m’intéresse à la manipulation du son par un deuxième musicien.
Je désire que toutes ces techniques soient acquises par les pianistes et qu’ une pièce dans laquelle le pianiste joue sur le clavier et modifie en même temps le son dans les cordes soit bien accueillie par la plupart des pianistes."
(Ondrej Adamek - 21 février 2011)
Page actualisée le 03/11/2017