Musique de chambre pour piano solo
Axiom pour piano, clarinette, basson et trompette (2004)
Musique de chambre avec piano(s)
Clair-Obscur pour flûte, alto, piano et harpe (1981)
Petit interlude pour alto et piano (1992)
Trio pour violon, cor et piano (2008)
Trio N°1 pour violon, violoncelle et piano (2008)
Quatuor avec piano pour piano, violon, alto et violoncelle (2011)
Piano(s) et orchestre
Concerto pour piano (2005)
Concertino pour piano et orchestre à cordes (2007)
Années 1980
Clair-Obscur pour flûte, alto, piano et harpe (1981)
Années 1990
Petit interlude pour alto et piano (1992)
Années 2000
Axiom pour piano, clarinette, basson et trompette (2004)
Concerto pour piano (2005)
Concertino pour piano et orchestre à cordes (2007)
Trio pour violon, cor et piano (2008)
Trio N°1 pour violon, violoncelle et piano (2008)
Années 2010
Quatuor avec piano pour piano, violon, alto et violoncelle (2011)
Moins de 5 minutes
Petit interlude pour alto et piano (1992)
5 à 10 minutes
Clair-Obscur pour flûte, alto, piano et harpe (1981)
10 à 20 minutes
Concertino pour piano et orchestre à cordes (2007)
Axiom pour piano, clarinette, basson et trompette (2004)
Trio pour violon, cor et piano (2008)
Trio N°1 pour violon, violoncelle et piano (2008)
20 à 30 minutes
Concerto pour piano (2005)
Marc-André Dalbavie (1961-)
Concertino
pour piano et orchestre à cordes
Date de composition : 2007
Durée : 14'
Éditeur : Billaudot
Création : Paris, Salle Pleyel, juin 2007, Tzimon Barto, piano, Orchestre de Paris, Christoph Eschenbach (dir.)
Fiche Brahms/IRCAM
Partition (Di-Arezzo)
Portail de la musique contemporaine
"Ce Concertino pour piano et orchestre à cordes fait partie d’un ensemble de six ou sept pièces, constituées autour d’une même partie de piano. Le projet est influencé par Le Bruit et la fureur de Faulkner, dont l’histoire, racontée par des narrateurs distincts, apparaît écrite de façon très différente d’un chapitre à l’autre. La pièce initiale, pour piano seul, qui constitue la base du cycle, doit réapparaître dans des contextes et des environnements divers, destinés à la transformer. Les pièces ainsi produites ne sont pas conçues pour s’enchaîner, elles sont plutôt pensées comme des variantes. La partie de piano étant identique d’une pièce à l’autre, des dialogues, qui ne peuvent apparaître dans la pièce pour piano seul, émergent en fonction de la formation, de la longueur des différentes pièces, constituées à partir d’un noyau semblable. La perception du morceau de piano s’en trouve donc changée. Si la répétition du morceau de piano n’est pas rigoureusement exacte, le cycle est, lui, rigoureusement interactif.
Ont, à ce jour, été composés, outre ce concertino, un trio pour violon, cor et piano, un quatuor pour piano et vents (Axiom, écrit pour le pianiste américain Emanuel Ax), un Concerto pour piano (écrit pour le pianiste norvégien Leif Ove Andsnes) ; sont également prévues une pièce pour piano et électronique et une autre pour piano et percussion.
Du point de vue de son écriture, ce Concertino pour piano et orchestre à cordes poursuit l’exploration que le compositeur a commencée il y a plusieurs années autour de la notion de champ harmonique. Cette exploration procède d’harmonies-timbres, qui proposent, entre autres, un nouveau type de consonance, basé sur des principes de réverbération sonore, issus de la musique électronique. Du point de vue de son genre, l’œuvre constitue à décliner toutes les relations possibles entre un instrument soliste et un ensemble, telles que le compositeur l’a fait dans ses pièces concertante précédentes (Concerto pour violon et orchestre, 1996, Antiphonie, double concerto pour clarinette et cor de basset, 1999, Concerto pour flûte, 2006…). Les trois mouvements qui s’enchaînent sans interruption s’enchevêtrent afin de procurer une impression de continuité.
Marc-André Dalbavie a conçu ce concertino comme une sorte de miniature qui inverse les caractéristiques du concerto pour piano, qui appartient au même cycle. A l’ampleur du concerto, le concertino répond par une dimension réduite. Si les processus thématiques arrivaient là, tous à leur terme, ils hésitent ici, bifurquent, s’interrompent. La profusion orchestrale du concerto est comme contestée par la discrétion de l’ensemble à cordes, alloué au concertino. Pourtant issues de la même matrice, les deux œuvres ont l’air de se disjoindre, de s’opposer, d’appartenir à des modèles différents."
Source : note de programme, Orchestre de Paris, concerts les 13 et 14 juin 2007.
Page actualisée le 14/10/2013