Piano solo
Cascade for Donna Lee pour piano (1996)
Volubile pour piano (2001)
Passeggiata pièce pour enfants pour piano et cd (2001)
4 miniatures pour piano (2020)
Soli duo pour piano et électronique diffusée sur système IKO (2022)
6 à 12 instruments
Entrelacs pour six instruments (1998)
Œuvres mixtes
Passeggiata pièce pour enfants pour piano et cd (2001)
Soli duo pour piano et électronique diffusée sur système IKO (2022)
Années 1990
Cascade for Donna Lee pour piano (1996)
Entrelacs pour six instruments (1998)
Années 2000
Volubile pour piano (2001)
Passeggiata pièce pour enfants pour piano et cd (2001)
Années 2020
4 miniatures pour piano (2020)
Soli duo pour piano et électronique diffusée sur système IKO (2022)
Moins de 5 minutes
Cascade for Donna Lee pour piano (1996)
Passeggiata pièce pour enfants pour piano et cd (2001)
10 à 20 minutes
Volubile pour piano (2001)
4 miniatures pour piano (2020)
Entrelacs pour six instruments (1998)
Soli duo pour piano et électronique diffusée sur système IKO (2022)
Yan Maresz (1966-)
Entrelacs
pour six instruments
Date de composition : 1998
Durée : 12'
Éditeur : Durand, Paris, nº D. & F. 15018
Commande : Ensemble intercontemporain
Création : France,Paris, Ircam, 14 janvier 1999, Ensemble intercontemporain
Effectif détaillé :
flûte, clarinette (aussi clarinette basse), piano, vibraphone, violoncelle, contrebasse
Youtube : 1 - Ensemble intercontemporain, 1er janvier 2005 (au piano, Hideki Nagano); 2 - Ensemble Atmusica, 29 septembre 2019 salle Ockeghem à Tours, Dylan Corlay (dir.), (au piano, Antoine Ouvrard)
Note de programme
"Au-delà des motifs décoratifs aux figures géométriques régulières, les entrelacs figuraient souvent dans l'art ancien l'ondulation et le chevauchement des vagues ou la vibration de l'air. Plus récemment, ils schématisent les connections et interactions complexes d'un niveau de réalité inaccessible à nos sens (réseau de communication, neurobiologie, physique des particules). Ils évoqueront aussi l'union d'éléments indépendants cohabitant harmonieusement. C'est pourquoi le titre de cette pièce ne désigne pas objectivement un résultat musical, un quelconque procédé d'écriture, et moins encore, une préoccupation de nature ornementale ; la puissance d'évocation symbolique et le vaste potentiel de représentation schématique que ce terme recouvre lui donnent une autre dimension, porteuse d'une certaine « poétique ondulatoire » au service de l'imaginaire et de sa matérialisation. L'unification et l'homogénéité des timbres dans un discours souvent monodique (ou plutôt collectif), renforce l'aspect linéaire de l'écriture d'Entrelacs. Dans cette pièce, la ligne, animée d'une pulsation interne, est considérée comme un vecteur. Entité dynamique, élastique, elle déroule de sinueuses symétries, subissant torsions et étirements jusqu'a la cassure, où elle se prête volontiers à des chorégraphies éphémères. La ligne est aussi le trait réel ou imaginaire séparant les choses ; elle devient alors une limite, une frontière. De cette notion découle une évolution formelle où les contrastes et les changements abrupts de directions constituant les différentes parties de la pièce sont autant de moyens de retrouver le chemin initial."
Yan Maresz.
Page actualisée le 23/11/2022