Piano solo
Ekhiez pour piano (main gauche) (1988)
Ilargi Uneak pour piano (1996)
Seaska Kanta Berceuse pour piano (1998)
Suziri pour piano (1999)
Laugarren Bakarrizketa (Quatrième Monologue) pour piano (2000)
Zortziko pour piano (2000)
Gentle Sway pour piano (2002)
Zintzilik pour piano à quatre mains (2005)
Presencia in memoriam Joaquim Homs, pour piano (2005)
Bras dessus bras dessous pour piano à six mains (2008)
Petrikhor pour piano (2017)
Mare Marginis concerto pour piano et orchestre (2022)
Musique de chambre avec piano(s)
Bihurketak pour violon, violoncelle et piano (1991)
Hatsik-1 pour petite clarinette, trombone, violoncelle et piano (2001)
Nahasmahasi pour flûte, saxophone alto, guitare, piano et percussion (2002)
Laiotz pour 2 pianos et 2 percussions (2003)
Hatsik-3 pour violon, clarinette, saxophone alto et piano (2004)
Wintersonnenwende-2 pour violoncelle et piano (2007)
Errobi-1 pour flûte et piano (2008)
Errobi-2 pour flûte basse, clarinette basse et piano (2008)
Wintersonnenwende-3 pour violon, violoncelle, piano et percussion (2009)
Wintersonnenwende-4 pour violon et piano (2009)
6 à 12 instruments
Aurresku pour quatuor de saxophones, piano et 2 percussions (2000)
Piano(s) et orchestre
Hitzaurre Bi pour piano et orchestre (1993)
Années 1980
Ekhiez pour piano (main gauche) (1988)
Années 1990
Bihurketak pour violon, violoncelle et piano (1991)
Hitzaurre Bi pour piano et orchestre (1993)
Ilargi Uneak pour piano (1996)
Seaska Kanta Berceuse pour piano (1998)
Suziri pour piano (1999)
Années 2000
Laugarren Bakarrizketa (Quatrième Monologue) pour piano (2000)
Zortziko pour piano (2000)
Aurresku pour quatuor de saxophones, piano et 2 percussions (2000)
Hatsik-1 pour petite clarinette, trombone, violoncelle et piano (2001)
Gentle Sway pour piano (2002)
Nahasmahasi pour flûte, saxophone alto, guitare, piano et percussion (2002)
Laiotz pour 2 pianos et 2 percussions (2003)
Hatsik-3 pour violon, clarinette, saxophone alto et piano (2004)
Zintzilik pour piano à quatre mains (2005)
Presencia in memoriam Joaquim Homs, pour piano (2005)
Wintersonnenwende-2 pour violoncelle et piano (2007)
Bras dessus bras dessous pour piano à six mains (2008)
Errobi-1 pour flûte et piano (2008)
Errobi-2 pour flûte basse, clarinette basse et piano (2008)
Wintersonnenwende-3 pour violon, violoncelle, piano et percussion (2009)
Wintersonnenwende-4 pour violon et piano (2009)
Années 2010
Petrikhor pour piano (2017)
Années 2020
Mare Marginis concerto pour piano et orchestre (2022)
Moins de 5 minutes
Bras dessus bras dessous pour piano à six mains (2008)
Seaska Kanta Berceuse pour piano (1998)
Aurresku pour quatuor de saxophones, piano et 2 percussions (2000)
Zortziko pour piano (2000)
Gentle Sway pour piano (2002)
Zintzilik pour piano à quatre mains (2005)
Ekhiez pour piano (main gauche) (1988)
Presencia in memoriam Joaquim Homs, pour piano (2005)
5 à 10 minutes
Hatsik-1 pour petite clarinette, trombone, violoncelle et piano (2001)
Hatsik-3 pour violon, clarinette, saxophone alto et piano (2004)
Wintersonnenwende-3 pour violon, violoncelle, piano et percussion (2009)
Wintersonnenwende-4 pour violon et piano (2009)
Ilargi Uneak pour piano (1996)
Bihurketak pour violon, violoncelle et piano (1991)
10 à 20 minutes
Laiotz pour 2 pianos et 2 percussions (2003)
Errobi-1 pour flûte et piano (2008)
Errobi-2 pour flûte basse, clarinette basse et piano (2008)
Laugarren Bakarrizketa (Quatrième Monologue) pour piano (2000)
Nahasmahasi pour flûte, saxophone alto, guitare, piano et percussion (2002)
Wintersonnenwende-2 pour violoncelle et piano (2007)
Petrikhor pour piano (2017)
Hitzaurre Bi pour piano et orchestre (1993)
30 minutes à 1h
Mare Marginis concerto pour piano et orchestre (2022)
Ramon Lazkano (1968-)
Petrikhor
pour piano
Date de composition : 2017
Durée : 16'
Éditeur : Maison ONA
Commande : Ministère de la Culture pour l'Académie Ravel
Création :
France, Saint-Jean de Luz, Festival Ravel, Eglise Saint-Vincent (Ciboure), 6 septembre 2017, Jiwon Jang, piano
""Petrikhor" est l'odeur qui émane de la terre mouillée : le terme, créé dans les années 1960 par des chercheurs australiens, fait référence à la sève des pierres qui seraient traversées par un sang divin. J'ai vu là une métaphore appropriée au sujet de cette oeuvre pour piano : un fluide qui, en s'infiltrant dans une matière poreuse,libèrerait des aérosols, particules suspendues dans l'air. Ainsi, la polyphonie de l'oeuvre se déploie à travers les résonnances et les harmoniques, comme une matière continue et lointaine, subtilement changeante et presque inaudible, dégagée et activée par des lignes et des colonnes aux reliefs en granit et aux accents raréfiés et ralentis, et dont la trajectoire décline une chute, une extinction. Un corps sonore est pétri : l'oeuvre se pose comme une charmière, une bifurcation dans le traitement technique et stylistique de l'instrument qui est le mien, en portant un regard scrutateur sur les oeuvres qui, tout jeune, ont habité mon univers. Les caractéristiques instrumentales et les spécificités formelles de ces pièces s'affichent, plus qu'en modèle, en un réservoir d'idées fantasmées, comme un puits à assécher dont les eaux dérobées irrigueraient une nouvelle extension sonore. L'exploration de l'amplitude de la densité et de la virtuosité furtive devient un moteur; les vertiges harmoniques et les exaltations, le sang d'une musique qui ne peut plus être. "Petrikhor" aspire, à travers un regard mélancolique, à un éveil décharné d'expressions devenues impossibles."
Ramon Lazkhano
Partition / lecture (Maison ONA)
Partition (stretta music)
YouTube :
1 - Richard Valitutto, piano, Piano Spheres series, 14 janvier 2020
2 - Alfonso Gómez, piano
"Petrikhor takes its title from the geological term referring to the scent produced by wet soil just after rainfall. It is a combination of the Greek words for “stone” and “ambrosia” (though ikhor is usually translated as “the blood of the gods”). The Basque composer and accomplished pianist Ramon Lazkano composed this virtuosic, expansive piano solo as a musical metaphor for the concept: sonic phenomena as gaseous emanations of harmonic resonance result from the various advanced pianistic techniques it requires. “Thus,” Lazkano writes, “like a material both distant and continuous, the polyphony of the work unfolds through resonances and harmonics, subtly changing and almost inaudible; it is released and activated by lines and pillars with granite reliefs and slow and rarefied accents, and its trajectory falls into extinction.”
Richard Valitutto
Page actualisée le 11/02/2023